Plus que jamais dans l’histoire de l’humanité, les femmes qui deviennent mères ont besoin des doulas, et ce, en partie parce que nos sociétés modernes individualistes ont perdu la force de leurs communautés. Avant, on avait nos mères, nos sœurs, nos voisines, nos amies. Les femmes s’aidaient, elles se supportaient, elles s’accompagnaient et se guidaient à travers les étapes de la vie. Mais de nos jours les femmes avancent seules, à tâtons, comme elles peuvent et du mieux qu’elles peuvent. C’est d’une tristesse.
Oh bien sûr il y en a encore des femmes chanceuses qui ont leur réseau pour les aider, et quelle chance elles ont ces femmes ! Mais le fait est qu’elles sont de plus en plus rares les communautés unies, je le vois bien dans mon quotidien de femme et de femme qui témoigne les naissances.
Loin de moi l’idée d’être fataliste, mais le fait est bel et bien là, la majorité des humains de l’ère moderne sont incroyablement seuls quand ils arrivent devant les grandes étapes de la vie. Les femmes enceintes et les jeunes familles sont souvent isolées, avec, comme seules ressources, quelques groupes Facebook et des blogues à leur image, si elles en trouvent. Bref, faute d’avoir un village, elles ont une communauté virtuelle!
Ce n’est pas parce qu’on a admis l’autre parent dans les salles d’accouchement que les femmes ont cessé d’avoir besoin du sisterhood. C’est demander beaucoup à la ou le partenaire que de s’attendre à ce qu’il ou elle joue le rôle de la mère, de la sœur et de l’amie.
Bref, plus que jamais dans l’histoire de l’humanité le monde a besoin des doulas.
C’est quoi une doula?
Aussi appelée « accompagnante à la naissance », la doula accompagne les futurs parents dans la préparation à l’accouchement et à la parentalité. Elle est présente en prénatal, à l’accouchement, en postnatal immédiat et dans les premières semaines de l’adaptation familiale.
Bref, la doula est une petite fée, une bible d’informations et de sagesse, une mère et une sœur. Elle n’a pas les connaissances médicales d’un médecin ou d’une sage-femme (et c’est tant mieux !). C’est plutôt une ressource d’amour, de bienveillance, de convictions et de douce sagesse.
La doula moderne joue le rôle de l’amie, la sœur ou la mère qu’on n’a pas quand on devient mère, père, en plus de nous partager des informations pertinentes et audacieuses sur la naissance.
Puisqu’elle n’est limitée ni encadrée par aucun ordre professionnel, elle peut se permettre des commentaires et des réflexions qui sont parfois délicats pour un médecin ou une sage-femme, permettant alors aux futurs parents de pousser encore plus loin la réflexion sur ce qu’ils veulent vraiment en ce qui concerne leur expérience d’enfantement.
Ce billet n’est pas une description de tâches d’une doula, ça, il y en a des tonnes sur le Net. Je terminerai donc cette section en mentionnant simplement que la présence d’une doula à l’accouchement augmente vos chances d’avoir un accouchement spontané, réduit considérablement vos risques d’avoir une césarienne et/ou l’épidurale, réduit la durée de l’accouchement et augmente la satisfaction de l’expérience générale. Vous pouvez lire cet article si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet (https://evidencebasedbirth.com/the-evidence-for-doulas/ ).
Le monde a besoin de doula, en prénatal
Préparer son accouchement n’a jamais été aussi important qu’à l’ère moderne. Pourquoi ?
Et bien d’abord parce que les femmes ont toutes peur d’accoucher et qu’elles ne se racontent plus la naissance comme un processus normal. Fini le temps où la femme enceinte de ses dix lunes se faisait raconter la naissance comme un poème par sa mère, en faisant la vaisselle.
« Oh ça fait mal, tu vas voir ! Mais ce n’est pas si terrible que ça parait. Je l’ai fait, ta grand-mère la fait, alors tu vas le faire. Y’a pas ben l’choix ! »
Une autre bonne raison de se préparer à accoucher à l’ère moderne, c’est qu’on s’en va presque en « guerre » quand on s’en va accoucher de nos jours et qu’on veut vivre un accouchement naturel.
Au cours des cent dernières années, le paradigme médical nous a vendu l’idée qu’accoucher était dangereux et qu’on devait se faire prendre en charge pour y survivre. Alors quand on décide d’accoucher autrement qu’avec une soumission aveugle au modèle technocratique de la naissance, et bien il faut savoir à quoi on a affaire, ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas.
Quand on ne connait pas les risques d’une induction du travail, d’une admission trop précoce (avant cinq centimètres), de la péridurale, de la position couchée ou de la poussée dirigée, et bien on ne peut pas savoir qu’on ne veut pas ces interventions d’emblée.
C’est là que la doula prénatale arrive. Son rôle sera de vous informer sur ces différentes interventions, leurs utilités dans certains contextes, et de leurs risques dans d’autres. Après, vous serez plus en mesure de faire vos choix, de mettre vos limites, et de découvrir vos propres convictions.
Aussi, si on ne sait pas qu’accoucher ça peut être le « fun », qu’on peut même avoir un orgasme en accouchant, alors on ne découvre pas comment on peut arriver à sécréter les bonnes hormones pour faire de l’expérience de la naissance un moment de jouissance extrême ! Loin de moi l’idée de vous faire croire qu’en embauchant une doula vous allez jouir en accouchant, mais en tous les cas la doula devrait pouvoir vous expliquer quoi faire pour favoriser un tel contexte ! Ma préparation virtuelle aussi d’ailleurs.
Le monde a besoin de doulas, à l’accouchement
Même si l’OMS a publié en 2018 ses nouvelles recommandations intrapartum et que celles-ci stipulent qu’il ne faut plus seulement viser la diminution de la mortalité/morbidité périnatale, mais plutôt et avant tout, viser l’émancipation des femmes qui enfantent, parce que c’est seulement de cette façon que nous réussirons à diminuer considérablement la mortalité/morbidité périnatale, et bien le fait est que les choses n’ont pas encore changées dans les hôpitaux modernes.
En fait, rares même sont les médecins, sages-femmes et infirmières qui ont lu ces recommandations toutes fraîchement sorties du four. La plupart d’entre eux ont vu passer le document, puis l’ont oublié la minute d’après.
Donc, même si l’OMS répète à chacune des 200 pages de ce document absolument fantastique, et bien il est loin encore le jour où les femmes seront réellement respectées et encouragées dans leur émancipation de l’enfantement, entre science et sacré. C’est pour ça que ça vous prend une doula si vous prévoyez accoucher à l’hôpital.
À l’hôpital, la doula vous proposera le ballon, le bain et le banc de naissance qu’on ne vous proposera pas d’emblée. Elle vous accompagnera à chaque contraction s’il le faut, en vous rappelant de profiter de vos pauses, en déposant une serviette froide sur votre cou. Elle sera là pour vous dire que « c’est normal » de vouloir l’épidural à ce stade-ci et que vous n’en avez pas besoin pour de vrai, même si vous la voulez.
Grâce à elle, vous allez vous ressaisir et vous arrêterez d’y penser à cette péridurale, pleine de fausses promesses au fond. Vous allez vous rappeler tous les effets négatifs d’une péridurale en travail, vous vous souviendrez à ce moment précis, qu’au fond, vous voulez la péridurale parce que c’est votre sommet, la transition, et qu’à ce stade toutes les femmes pensent à une porte de secours. Vous allez regarder votre doula dans ses yeux, respirer avec elle quelques contractions, le temps de calmer la panique, puis vous refermerez les yeux… pour plongez et trouver votre espace magique. Et là, vous atteindrez le sommet, la quiétude et l’émergence.
Quand bébé arrivera, votre doula rappellera à votre partenaire qu’il ou elle a un rôle à jouer, et grâce à elle, à sa lucidité, il ou elle dira au médecin :
« Non, ne coupez pas le cordon avant au moins 5 minutes !
Non ! Ne le clampez même pas ! »
Et grâce à elle, votre doula, vous remercierez toujours votre chériE d’avoir protégé votre bébé dès l’arrivée et de lui avoir permis de commencer à vivre avec la totalité de son sang.
Et si jamais le médecin vous dit :
« Mais là vous êtes fous ! Il va se vider de son sang votre bébé ! »
Vous saurez que cela est faux, grâce à elle, votre doula, qui vous aura expliqué que le bébé reçoit autant de sang s’il est dix centimètres au-dessous ou au-dessus du placenta. Et qu’y a-t-il dix centimètres au-dessus du placenta ? Oui, le ventre de la mère.
En postnatal immédiat, quand viendra le temps d’allaiter bébé pour la première fois, vous ne serez pas seule. Même si elle sait, votre doula, qu’il n’y a rien à faire la plupart du temps, elle sera là au cas où. Elle saura vous rappeler les bases d’une bonne prise du sein au besoin, et surtout, elle n’oubliera pas de vous offrir un petit jus pour célébrer votre victoire et assoupir votre soif que vous ne sentez pas, trop obnubilée par votre nouveau-né.
Bref, à l’accouchement, la doula à sa place. Elle est la mère, la grand-mère, l’amie, ou la sœur, celle qu’on avait autrefois quand on enfantait nos enfants, et ce, depuis que le monde est monde.
Le monde a besoin de doulas, en postnatal
Les nouveaux parents n’ont jamais été aussi seuls qu’à l’ère moderne. Même avec des centaines d’amis Facebook, une fois en postnatal ils se retrouvent seuls face à l’inconnu, avec leurs questions et leurs besoins criants.
Alors que dans les dernières semaines de sa grossesse, la future mère recevait constamment des messages pour lui rappeler qu’elle n’avait pas encore accouché ou que la date était dépassée, c’est maintenant le silence radio.
Une fois que le bébé est né, qu’on a publié sa photo et que tout le monde a écrit son « Félicitations », plus personne. Alors que son périnée pique et brûle sous les points qui fondent et que le chou dans sa brassière cuit en trente minutes tellement ses seins sont pleins de lait, la nouvelle mère n’a jamais autant eu besoin d’être soutenue, et pourtant, elle est seule.
Alors qu’il y a quelques jours, personne ne se gênait pour la harceler sur son fil Facebook. « Quoi ? T’as pas encore accouché ? » Là, en postnatal, personne ne daigne venir lui préparer une bonne soupe et l’écouter raconter son histoire.
C’est là qu’arrive la doula, avec son sourire fier et ses yeux pétillants, peut-être encore un peu cernés de l’accouchement. Elle arrive pour visiter la maman, l’écouter, lui faire un soin rebozo, une bonne soupe, un massage… Elle a peut-être même apporté des muffins. Peu importe, elle est là pour ce dont la mère, la famille, aura besoin ce jour-là. C’est tellement précieux.
Oui, mais une doula, ça coûte de l’argent !
Évidemment que ça coûte de l’argent une doula. La doula doit bien nourrir sa famille elle aussi. En fait, je trouve que les doulas sont si peu payées pour tout ce qu’elles offrent aux futurs et nouveaux parents.
Au Québec, les doulas chargent en moyenne 450,00$ à 750,00$. Je trouve que ce n’est vraiment pas beaucoup pour tout le travail et le cœur qu’elles y mettent. Si un suivi leur demande en moyenne 40 à 60 heures, cela ne fait au maximum que 15$ de l’heure. Bref, je considère tout à fait raisonnable qu’une bonne doula d’expérience demande entre 800,00 et 1500,00$, surtout si ses services incluent des relevailles postnatales.
Bon, cela dit je suis consciente que tout le monde n’a pas autant d’argent à mettre sur les services d’une doula. Mais si au lieu d’acheter une poussette de luxe on mettait plutôt l’argent sur la doula ? Si on demandait à nos proches de nous offrir ça au lieu de nous faire un shower ultra matérialiste ? Bref, je pense qu’il y a toujours une bonne raison pour ne pas mettre d’argent sur la santé des femmes et plutôt s’acheter la super chaise berçante pour allaiter bébé. Une fois le bébé né, les services de la doula seront peut-être intangibles matériellement, mais je vous assure que l’effet à long terme sera plus grand que la dernière poussette Bugaboo. Bref, tout est relatif quand vient le temps de parler argent et à mes yeux, la doula vaut vraiment l’investissement.
Et si vous n’avez absolument pas les moyens ni d’une famille aidante ni d’une poussette de luxe, alors je vous propose de contacter les écoles ou les groupes de doulas (sur Facebook) pour en avoir une gratuitement. Quand celles-ci graduent, elles doivent souvent faire quelques accompagnements bénévolement. On a toutes commencé comme ça, y compris moi, avant de devenir sage-femme.
Aimons les doulas !
Je terminerai sur cette note d’amour, parce que l’humanité n’a jamais eu autant besoin d’amour et de doulas. Et même parce que bientôt on verra certainement apparaître les doulas accompagnant la mort, vu la population vieillissante. C’est pour ça que je terminerai ce billet en disant qu’il y a urgence d’aimer et reconnaître les doulas.
C’est un fait, les médecins, sages-femmes et infirmières ont souvent une réticence face à elles. Comme si celles-ci nous menaçaient du vol de la relation avec la femme qui enfante, ce qui n’est certainement pas le cas.
Les doulas ne sont pas une menace de quoi que ce soit, sinon qu’un espoir favorisant l’émancipation des femmes et familles qui enfantent.
Vous avez bénéficier des services d’une doula? Quelle a été votre expérience?
Pour tous les détails concernant l’École Quantik, c’est par ici !
Wow quel beau texte!
Merci!
Merci Karine pour le bel article! C’est si important comme travail et oui, primordial dans notre système hospitalier en 2018! Je suis si fière d’être doula et de pouvoir aider les femmes à mieux se préparer à la naissance. J’espère tellement que ce métier se fasse connaître davantage pour qu’éventuellement, ce soit reconnu par d’autres professionnels que les sage-femmes et quelques médecins 😉
Je suis doula! ❤️
Quel texte parfait! Et que dire des photos qui l’accompagne 😉
Je suis doula; donc je suis professeure, psychologue, infirmière…
Je suis aussi celle qui croque ces moments de magie comme photographe ❤
Merci pour tes mots, toujours.
J’ai mis ta référence sous les magnifiques photos. Un oubli de ma part. Désolée!!! Je ferai plus attention!:)
Bonjour Karine 👋 quel magnifique texte vous brossez de si jolis mot ce métier Magnifique choisi par ma belle fille et je suis très fière d’elle 🤗Mais en France, en ce moment octobre 2022, les Doulas sont critiquées, traitées de sectaires, de dangereuses et j’en passe, par le corps des Sages-femmes !! C’est incompréhensible et révoltant ! D’autant qu’ils ne répondent pas aux invitations des Doulas pour leur présenter ce metier qu’ils ne connaissent pas ! Que pourriez vous leur dire pour qu’elles reprennent espoir ?? MERCI POUR TOUT VOS JOLIS MOTS
Belle continuité
Annie belle-mère de Mélissa ❤️qui est Doulas depuis peu et fière de l’être 🤗
Bonjour Karine.
Je suis doula en Suisse romande. Je suis fière est heureuse de ce que je fait. J’aime énormément mon “métier”.
Vous avez fait encore un magnifique billet. J’aime vraiment à chaque fois tout ce que vous écrivez. Bravo 👏
Rachel doula heureuse
Ohhhhhh Karine , merci de ce soutien et de ces explications simples et merveilleuses sur les Doula ! Je suis Doula , qui débute. Et je peine à trouver des accompagnées. Ce n’est que le début , j’y crois j’y arriverais ! Et tes mots résonnent et me donnent l’espoir que oui je suis légitime d’être Doula. Aho
Merciiiiiii pour ce tres beau texte! Je suis touchee par ces mots plein de douceur et d’amour. C’est rare de trouver autant de bienveillance envers notre metier…
Merci beaucoup <3
Belle semaine
Merci Karine pour ce bel artice!!! Tu nous offre une belle visibilité en plus de sensibiliser les gens à l’émancipation des femmes!
Je suis doula dans les régions de la Mauricie et Centre-du-Québec ❤️
Je partage tout a fait ton constat sur la solitude des futurs/jeunes parents et le besoin d’être entouré, de bénéficier d’un réseau bienveillant. Je trouve juste dommage que la solution proposée par notre société consumériste soit un service (de grande qualité on est d’accord) PAYANT..pour moi on reste alors dans un paradigme capitaliste et je préfère militer pour que des réseaux d’entraide voient le jour..où chacun donne un peu de son temps et peu bénéficier de celui des autres..depuis 2 ans que je vis en permanence avec mes 2 dernières j’ai pu experimenter ce type de “baby sitting participatif” avec des amis qui partagent mes valeurs et je n’ai jamais raté un seul cours de batterie ..
(mon commentaire n’enlève rien à la qualité et au travail merveilleux que font les doulas)
C’est si vrai et c’est aberrant. L’individualisme moderne a tué l’esprit communautaire. Il faut le réanimer au plus vite! Je suis heureuse de lire que vous avez réussi à le faire renaître autour de vous. C’est si rare et précieux, et oui, c’est ridicule d’avoir à payer pour avoir l’énergie d’une “mère”, d’une “amie” ou d’une “soeur” avec nous, autour de nous dans les grands passages… vous avez totalement raison. Vivement la renaissance de l’esprit “participatif” comme vous le dîtes si bien… 🙂
Bonjour Karine,
J’apprécie particulièrement vos articles pour leur ouverture, leur humanisme, …
Je suis accompagnante en périnatalité à Château-Thierry dans l’Aisne.
J’ai la chance d’avoir des contacts avec des professionnels de santé et j’ai l’aval de l’hôpital et la maternité pour mes accompagnements à la naissance.
Mes expériences de mère et de professionnelle me confirment, comme vous l’indiquez, dans votre article, la presque nécessité d’être accompagnée pour accoucher dans des conditions sereines et respectueuses et ce quelque soit l’endroit choisi.
Je suis parfois contrariée de la rivalité que je ressens mais je crois qu’elle trouve sa justification dans la ou les peurs des sage-femmes et autres professionnelles, qui ne nous connaissent pas bien encore. Il s’agit beaucoup de rapports humains, de bienveillance et de respect de tous les acteurs en présence.
J’attends votre prochain article avec impatience.
Merci 🙂
Merci Karine pour cet hommage lumineux . Je suis nouvellement Doula dans la région de la Haute-Côte-Nord au Québec. À date, j’ai eu le bonheur et le privilège d’accompagner 2 merveilleuses familles, une autre est en cours et bien d’autres à venir. Je souhaite que nos familles se sentent soutenues, valorisées et respectées. Qu’elles ressentent profondément toute la force et la bienveillance qu’elles portent en elles pour accompagner la vie qu’elle s’apprête à mettre au monde.
Je suis accompagnante également!
C’est si beau l’empowerment des femmes, des couples dans l’expérience de la venue d’un enfant!
Retrouvez moi sur Facebook @Jeanne la Doula 😉
Merci pour ce beau texte Karine , j’adore! Je suis doula dans la région du bas st -Laurent.Merci d’aider à faire connaître notre passion!!
Merci pour ce merveilleux texte Karine! Je suis une jeune doula passionnée par son métier <3
https://www.facebook.com/naissanceendouceur/?modal=admin_todo_tour
J’ai adoré ce billet, Karine! Je ferai mon cours de doula au mois d’août, et je suis aussi en train de terminer mon cours d’infirmière. Je vois la relation doula-maman comme “égale à égale”, une façon de s’entraider entre femmes et tisser des liens dans la communauté. Infirmière c’est un autre rôle, une autre structure, qui me ressemble moins mais je suis très reconnaissante de pouvoir passer par cet apprentissage. P.S. doulas de Montréal, je chercherai du mentorat dès septembre, alors n’hésitez pas à me contacter. Merci!!
Ça y est je viens de faire mon cours, un chemin merveilleux qui s’ouvre! Je ris un peu de ma candeur d’avoir écrit “N’hésitez pas à me contacter” comme si ce n’était pas à moi de décrocher le téléphone! Que celles qui liront mon commentaire me pardonnent 🙂
D’assister à des moments si intime durant la grossesse, à l’accouchement et au postnatal est complètement un privilège. D’aider une maman à retrouver son pouvoir personnel et de se sentir comme une guerrière est WOW. De voir un couple devenir un trio est un honneur.
Merci pour le texte superbe. Merci de mettre de la lumière sur le “travail” (plutôt passion) d’une doula.
Quel texte merveilleux..C’est d’une beauté!!! Je suis doula, sur la RIve-sud de mtl..et j’accompagne avec bienveillance, ecoute active et bcp d’amour.
Xxx
Je suis profondément touchée par cet article envers notre mère-veilleuse profession.
Merci d’en parler avec tant de justesse 💛
Merci Karine !
Sandrine ✨
Doula membre de l’AFDB depuis 2008
Belgique
Wouah!! Merci Karine pour cet article… pourvu que plus de sage-Femmes adoptent votre point de vue!
Je suis doula à Marseille et on a besoin de sortir de l’image “hippie” de la doula qui n’accompagnerai que les femmes “rebelles” contre la société… aujourd’hui toutes les femmes devraient avoir une doula!;-)
Bonjour, je lis sur ce commentaire que vous êtes Doula à Marseille.
Je ne trouve quasiment aucunes informations sur des Doula dans cette ville. Exercez vous toujours ? Avez-vous des noms ou site internet à me conseiller pour que je puisse trouver ma Doula ?
En vous remerciant
Pauline
Je suis Doula!
Merci pour ce beau message <3
Bonjour,
Super article et blog, merci !!
J’habite en France (à Nice, Alpes Maritimes) et je voulais savoir où puis-je trouver des doulas ?
Bien à vous,
Cécilia
Bonsoir. J’espère que vous avez pu en trouver une à l’époque de votre message. En tout, je suis doula et de Nice aussi 😉.
Wow! Quelle belle reconnaissance! Merci!!!
Je suis accompagnante. Je ne fais plus de présence à l’accouchement. Pourquoi? Entre autres à cause de la non reconnaissance dans les milieux où je vais. C’est difficile de rester zen et forte quand on se fait mettre dehors d’une salle d’accouchement “pour la sécurité des bébés”. C’est difficile de ne pas se décourager quand on se fait dire que “c’est donc ben cher! Peux tu me faire un prix?” alors qu’on a l’intention de travailler pour cette personne 24h sur 24 tout en organisant toute sa vie familiale pendant plusieurs semaines autour du fait que l’on pourrait partir plusieurs heures sans préavis… Ça fait du bien de lire ce texte!!!
Avec le temps, j’ai développé en autodidacte mon expertise en gémellité. J’ai développé le seul cours prénatal gémellaire au Québec. Je suis la seule à dire aux parents de jumeaux : non, tu n’es pas obligée de prendre la péridurale. Oui tu peux accoucher naturellement de tes jumeaux sans intervention. Non tu n’es pas en constant danger de mort! Parce que ça, c’est ce qu’on se fait dire quand on apprend qu’on a des jumeaux. C’est un choc immense! Encore plus quand on vient de perdre son suivi sage-femme à cause de la.gémellité!
Je profite de cette occasion que tu nous offres Karine la sage-femme, pour inviter tous les futurs parent de jumeaux qui perdent leur suivi sage-femme à s’offrir les Gemellicours. C’est tellement important de bien se préparer à l’accouchement gémellaire! Des animatrices Gemellicours sont actuellement en formation un peu partout au Québec pour offrir des préparations a l’accouchement gémellaire partout dans la province. Je travaille actuellement a une formation pour accompagnante qui visera à les outiller pour faire face à la spécificité gémellaire si complexe. J’ai même eu une ouverture pour former les sage-femmes à bien accompagner les gémellaires dans leur transfert afin de diminuer le choc et faciliter la transition s-f/médecin!
Ensemble… On peut changer les choses!
Merci encore!
Oh bravo! Oui, les jumeaux ne sont qu’une déviation du normal qu’on connais bien mais ils sont souvent des expériences tout à fait normales. Je connais des femmes qui ont eu de magnifiques accouchement de jumeaux. Merci de cette mission à normaliser cette double bénédiction de la vie!
Merci Karine pour ce magnifique billet que je découvre aujourd’hui.
Je l’ai relayé sans modération car il fait vraiment du bien à notre profession 😉
Je n’aurai pas le plaisir de vous rencontrer en Belgique au mois de novembre, mais je vous souhaite une tout belle naissance ⭐
Claire
Bonjour! J’étudie présentement pour devenir doula! Je vais justement avoir à faire quelques stages. Donc si une de vous magnifiques mamans en devenir aimeriez un suivi avec une Doula en devenir (offert sans frais), ca sera avec gratitude que je vous accompagnerai à travers cette belle aventure! 😊
Je suis doula depuis 2011 et je suis une passionnee de la perinatalite depuis mon 1er accouchement en 2009 ! J’avais pris la decision d’arreter car je trouvais mes filles trop petites pour devoir quitter sur de longues heures, souvent la nuit et par manque de ressources de gardiennage… MAIS les annees passent, ma plus jeune est maintenant en maternelle et la passion est tjrs aussi forte et presente…
Je reve de pouvoir recommencer a pratiquer, mais etant monoparentale ouffff ce n’est vraiment pas evident 🙁
Waouw!
Merci à toi de si bien parlé de notre boulot. Je le lis juste après un massage fait à une (futur) maman. Mon rendez-vous était fixé à 1h30… mais nous sommes resté ensemble 2h.
Eh oui, pour cette femme, à ce moment là, il fallait un long massage et de l’espace avant et après.
J’aime prendre ce temps pour les mamans, les couples que j’accompagne.
J’aime mon métier.
J’aime être doula. <3
Je suis doula en Belgique (Bruxelles, Gembloux et environ)
Oui, comme ton article est juste !!
J’ai eu la chance d’avoir des doulas pour mes 2 accouchements (USA et Royaume-Uni), et c’est vraiment le conseil que je donne à toutes les futurs mamans…
Ce soulagement inexplicable quand ma première doula est arrivée, qu’elle m’a tenu la main, et qu’elle m’a dit “c’est normal que tu aies mal, c’est normal, tout va bien se passer, respire comme ça…”
Mon conseil est rarement suivi, car ce magnifique accompagnement est peu connu, en France du moins. Je crois qu’en France d’autant plus, payer pour être accompagné est culturellement difficile à accepter… On considère que ce devrait être à la sécu de s’en charger. Ce serait idéal, mais on n’en est pas là, et je suis bien d’accord avec toi que le prix d’une doula, c’est rien, comparé au soutien qu’elle apporte.
Du coup j’ai fini par faire une vidéo témoignage, qui a été beaucoup partagée sur facebook dans les communautés de doulas, j’aime penser que j’ai contribué à mon échelle à faire connaitre ce beau métier 🙂 (tu l’as peut-être vu passer…? https://www.facebook.com/MamanTresSpirituelle/videos/1856895117943912/)
Merci pour tes articles !
Bonjour! je suis Doula, dans le Tarn et je ressens énormément de gratitude et de force quand je lis cet articles et tout ce blog. Merci Karine!
J’accompagne dans la même posture et avec la même conviction la fin de vie et le deuil. Les passages aussi importants.
J’ai mon expérience de femme accompagnée par une doula pour ma 4ieme grossesse (3ième enfant) et ce qu’elle l’a apporté était la plus grande richesse pour moi! savoir ce que je voulais, ce que je ne voulais pas. Me sentir actrice et responsable. Non pas soumise. Tout a été simple. Mon mari aura témoigné plus tard, sans trop comprendre pourquoi il n’envisageait pas d’autre grossesse/accouchement sans doula…
Merci Karine pour ce bel hommage.
Je viens de m’installer, formée par la belle Camille Laperle, pour accompagner le postnatal en Bretagne, c’est passionnant et parfois tellement nécessaire!
Florine
Je suis une doula francophone en Suède, j’adore votre texte qui décrit le métier de doula avec justesse, respect et empathie. Que vive l’oxytocine ! Sylvie.
Merci beaucoup pour ce magnifique texte qui résume à merveille mon métier, ma passion, mon quotidien de doula à Stockholm en Suède.
Magnifique article
Je ne connaissais pas les doulas
Comment peut on en contacter une en ile de France ( mais qui sois au moins sage femme ou infirmière ou une bonne expérience )
Merci
Présentement en stage ! Je termine ma formation début juillet!
Je suis au Québec, en région où la maison de naissance la plus proche est à 4h de route. Je crois bien que je suis la seule Doula de ma ville 🤷🏻♀️ Je croise les doigts afin d’avoir assez de clientèle pour en faire un métier temps plein !
Bonjour
Doula en Suisse, je suis tellement fière de pouvoir accompagner les femmes, les couples dans cette période de vie
J’ai aussi eu le grand bonheur de voir que les petites graines semées par ci par la, prennent racines
Certains milieux hospitaliers, grâce à de merveilleuses sages-femmes, modifient leur façon de fonctionner et remettent la femme au centre de la naissance
Merci pour vos partages, ils m’apporte tellement
Je suis doula et tellement fière de l’être…
Au delà de tout ce que nous pouvons amener à la maman, au papa, à la famille, c’est surtout de l’écoute, la passion de notre métier, le rappel pour vous dire que vous allez y arriver… c’est surtout, oui surtout, de l’amour à revendre…
Je suis doula dans l’Aveyron (Rodez) et maman de 4 merveilleux enfants qui, à la base, m’ont tant appris…
Merci à Camille Laperle chez qui j’ai fais ma formation et à l’école du Bien-Naître où j’ai approfondi mes connaissances et mon savoir…
Bonjour Sandrine
Exercez vous toujours ? Je cherche une doula en Aveyron 🙂
Merci d’avance !
Un immense merci Karine, pour ce texte écrit il y a deux ans, que je lis ce matin avec mon café, mais qui est intemporel et universel.
Je suis française, doula formée en Belgique et pratiquant en Allemagne. J’ai personnellement connu l’éloignement et l’isolement pendant mes grossesses et mes postpartums.
Aujourd’hui, viennent à moi principalement des femmes expatriées, déracinées à la recherche de cette mère, cette sœur, cette amie, cette « traductrice » aussi pour s’assurer d’être en mesure de pouvoir devenir mère dans leur langue maternelle.
Je suis fière et immensément heureuse de pouvoir leur proposer cet espace et cette sécurité pour se préparer et accueillir leur(s) enfant(s). Je ressens une intense reconnaissance envers l’univers qui m’a fait bifurquer sur le chemin des doulas.
Merci à toi d’avoir su mettre des mots si clairs et bienveillants sur notre profession et notre action d’aide envers la société et surtout l’être humain.
Je suis Loriane Doula, sur Facebook (www.fb.com/lorianedoulapage) ou sur mon site http://www.lorianedoula.net
Namaste.
Merci pour ce très beau texte, je suis moi aussi accompagnante dans la région de Sherbrooke en Estrie. Chaque accompagnement est un privilège, c’est si beau de voir les parents s’affirmer, se découvrir et grandir dans ce moment charnière de leur vie.
Ce texte explique tellement pourquoi j’ai décider de devenir Doula!
Je suis à Gatineau!
fb.me/DoulaClau
Je suis tellement émue et fascinée par ce texte ! Merci beaucoup pour ce message d’amour et de bienveillance !
Je débute ma formation de Doula ce Samedi et cet écrit me rend encore plus excité que je ne le suis déjà 😀
Merci Karine, les mots justes et qui vibrent, as usual <3
Je suis doula en Belgique (la Hulpe) sous le nom de "Naissance de Louves"
Et bientôt quantik doula, grâce à toi et Mélanie. je me réjouis d'être en janvier 2021
AMOUR TOUJOURS
Ahouuuuu! Love xxx
Bonjour,
je suis accompagnante / doula sur Cholet (France) et ses environs, j’interviens aussi sur Nantes pour des accouchements à Jules Verne.
J’accompagne depuis 2007, j’ai ete formee au CEMA.
Je souscrits à cette necessaire prise de conscience de l’importance du processus de grossesse et naissance pour toute notre humanité.
Merci pour cet article Karine -^-